Cela commence par un résumé des épisodes précédents. Tout est "essentiel" et "crucial". Il suffit cependant de "courage", de "volonté", et d'actions tous azimuts.
Mais ce que l’on entend en réalité concernant ce que le gouvernement a fait en priorité: (a) des cadeaux aux actionnaires des banques, (b) des cadeaux aux entreprises qui sont à la mode (infrastructures, développement durable – quoi que cela puisse signifier) ainsi qu’aux universités dont les investissements seront encouragés, (c) des cadeaux de capital public aux entreprises françaises en difficulté qui seront « protégées » contre les propositions d’apports de capitaux étrangers.
Qu’est-ce à dire, "concrêtement" ? Plus d’impôts dans les prochaines années, et raréfaction du capital qui se proposait spontanément de s’investir dans l’économie française. Est-ce vraiment la clé de la croissance future ?
Quand à l’emploi, le président descend dans le détail du fonctionnement des administrations concernées et de celui des entreprises, et modifie - à lui seul -tous les détails des procédures, règlements et lois. Il s’engage à suivre l’évolution de tous les dossiers au cas par cas, en plus de ceux de la situation au Moyen-Orient, en Georgie, en Chine, aux Nations Unies et au FMI, sans compter la présidence, formelle il est vrai, de l’Union européenne, et que sais-je encore ... Est-ce la solution ? Est-ce simplement possible ?
« De minimis non curat praetor » disait-on à Rome ... même si le "praetor" est superman. Cette prétention excessive ne serait-elle pas simplement l’expression d’un vrai désarroi ? Une suggestion: commencer par séparer ce qui est important de ce qui ne l’est pas, et les mesures efficaces de la simple redistribution « volontariste » de toutes les interventions publiques, multipliées au passage.
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