L’OCDE vient de publier, mardi, ses prévisions économiques concernant les pays les plus riches du globe. La plupart d’entre eux devraient subir des « récessions sévères et prolongées », pour certains jusqu’au second semestre de 2010.
Mais que signifie ce diagnostic alarmant ? Une croissance globale du PIB de 1,4 % cette année, puis une récession de – 0,4% en 2009, et un rebond de + 1,5 % en 2010. Pour la zone Euro, 1% de croissance cette année, - 0,6 % l’an prochain et + 1,2 % en 2010, comme d’habitude en dessous de la performance de l’ensemble du groupe OCDE.
Certes ce sera – si confirmé - l’épreuve la plus dure pour nos pays depuis le début des années 80, mais rien de comparable à la grande dépression des années 30, sauf accidents supplémentaires en cours de route.
Quand au chômage qui devrait atteindre un peu plus de 7 % en 2010 dans l’ensemble de l’OCDE, il sera encore très loin des niveaux supérieurs à 10 % que plusieurs pays européens ont connu de façon récurrente dans les années 80-90.
Il ne faudrait donc pas que l’hystérie interventionniste et de dépense publique à plus ou moins bon escient vienne remplacer chez nos dirigeants la précédente hystérie anti-dette des critères de Maastricht, qui était tout aussi injustifiée.
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