C’est le titre d’un article de Simon Johnson, expert du Peterson Institute for International Economics, publié par le magazine Forbes du 17 novembre (accessible sur le site de l’Institut, www.petersoninstitute.org).
Pour l’auteur, bien que le sommet ait confirmé l’intérêt qu’il y aurait à adopter une politique de soutien de la conjoncture mondiale par stimulation fiscale coordonnée (réductions d’impôts des nations participantes principalement) ce qu’étudie actuellement la future administration américaine, les Européens, qui ont été demandeurs de cette opération de concertation, n’ont encore rien envisagé de tel : « Il est frappant de constater que les Européens – et en particulier les Français – qui voulaient réunir immédiatement ce sommet, n’ont pour finir mis aucune mesure macroéconomique immédiate sur la table », écrit-il.
Ils insistent, par contre, sur la nécessité d’accroître sensiblement les réglementations financières, mais ce, en termes si généraux qu’il n’est pas possible de dire pour l’instant si les mesures qui seront prises seront raisonnables ou excessives. Par contre il est probable que beaucoup seront adoptées avant le prochain sommet, dans cinq mois, et viseront à empêcher le « prochain boom » de déraper comme le précédent. Malheureusement nous n’en sommes pas là, et contraindre davantage les institutions financière maintenant, alors que l’économie mondiale entre en récession et que l’activité des banques reste handicapée, n’est pas la meilleure des politiques.
Il vaudrait mieux une politique macroéconomique plus active dans l’immédiat et se donner plus de temps pour mûrir ultérieurement une nouvelle politique réglementaire.
No comments:
Post a Comment